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10 janvier 2011

Un mètre cinquante de ténacité.

 

Dans un souci d’assimilation à sa patrie d’adoption, l’Angleterre, Jack Rosenblum rédige un guide du parfait gentleman britannique. Pour le terminer, il doit écrire un chapitre sur le sport des plus grands Lord anglais : le golf.

Depuis son arrivée au port d’Harwich en 1937, Jack Rosenblum aspire à devenir un parfait britannique. Pas un simple citoyen.  Il veut être un véritable gentleman et devenir  Mister J.M Rosenblum.

Après avoir rédigé le guide des us et coutumes de son pays d’adoption, créée une fabrique de tapis et prospéré, banni l’allemand de son vocabulaire (sauf pour proférer des jurons), il ne lui reste plus qu’un détail à régler pour réaliser son rêve d’assimilation : intégrer un prestigieux club de golf.

C’est là que la situation se complique. Sa femme Sadie ne semble pas être la seule à accorder de l’importance à ses origines. Etre juif-allemand est un obstacle de taille pour avoir le droit de pratiquer ce sport en compagnie des plus grands citoyens du pays.

Plein de détermination, il entreprend alors de construire son propre green, à la campagne, sur la colline de Bulbarrow, et inaugurera son grand projet le jour du couronnement de Sa majesté la reine Elizabeth II.  C’est alors que les ennuis commencent pour ce petit homme téméraire : il devra faire face au mépris des villageois, à la désapprobation de sa femme, aux attaques d’un mystérieux cochon-laineux, à la concurrence d’un Lord, et aux défauts du terrain qu’il a choisit.

Au fil des rencontres, le personnage s’humanise et parvient à s’intégrer à un milieu qu’il méprisait, celui de la campagne du Dorcet, à laquelle sa femme et lui s’attachent profondément.

Jack Rosenblum rêve en anglais est un roman qui nous parle de ce peuple juif qui, banni de son propre pays, essaye tant bien que mal de trouver une nouvelle place et de se souvenir  de ses origines.

Traité à la manière d’une fable, le récit introduit  les thèmes de l’exclusion et de l’entraide de manière subtile, en les cachant derrière un humour tendre et  pudique.

Paru en avril 2010 en Angleterre, ce premier roman de Natasha Solomons s’inspire de la vie de ses grands-parents. Elle a ainsi réussit à toucher une partie des émigrés britanniques, et son récit a rapidement trouvé son public. Ce roman douillet est à conseiller à tous les amateurs d’humour anglais et… de golf !

 

 

 

 

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